Vous voulez découvrir la foulée “naturelle”, rien de plus simple. Enlevez vos chaussures et essayez d’aller courir sur une surface dure telle que le goudron. En courant pieds nus, la plupart des coureurs qui ont une attaque talon, même ceux qui courent minimalistes, adoptent naturellement une foulée protectrice. Cette foulée met en oeuvre un comportement qui atténue l’impact au sol, qui réduit l’attaque talon et donc forcément augmente la cadence. […]
Des observations ont démontré que la course d’endurance est le propre de l’Homme. Cette capacité du genre Homo de courir lentement mais longtemps est unique dans le règne animal. Ce fut un atout déterminant au cours de l’évolution de l’espèce humaine. Grâce à elle, nos ancêtres ont pu chasser des proies bien moins endurantes.
Notre corps serait parfaitement adapté à la course:
- Nos glandes sudoripares réparties sur tout le corps nous offre une thermorégulation uniques;
- Nous possédons un ligament puissant dans la nuque qui stabilise la tête pendant la course;
- Nos muscles fessiers sont adaptés à la course et stabilisent notre bassin;
- Notre tendon d’Achille restitue l’énergie générée lors de l’appui du pied, au profit de la propulsion;
- Nos articulations des genoux et des pieds, des disques vertébraux, de la voûte plantaires, absorbent les impacts tout en stabilisant nos mouvements.
Nous serions “conçus” pour courir… longtemps mais pas vite. De nombreux animaux tel l’écureuil, le chat, le rhinocéros, battent l’homme sur la distance reine du sprint, soit le 100 mètres, mais en revanche aucun ne peut suivre l’Homme après plusieurs heures d’effort, pas même le chien, le cheval, le loup. La faculté que nous avons est enfouie en chacun de nous et est le résultat de l’évolution de plusieurs milliers d’années.
La perte de la foulée naturelle est d’abord, et avant tout, causées par les chaussures modernes. La principale conséquence biomécanique induite par la chaussure est l’augmentation de la force d’impact au sol, la vitesse du pied qui percute le sol, des paramètres souvent associés aux blessures. Les chaussures ont changé la manière dont nous courons et nous poussent à courir d’une manière pour laquelle nous ne sommes pas conçus ni adaptés.
La technique dite “naturelle” se définit par la présence de mécanismes naturels de protection, qui réduisent le risque de blessures par un impact plus efficace et une réduction de la vitesse de force lors de l’appui au sol. Cette technique est caractérisée par une cadence élevé (180 pas par minute), une mise au sol du pied faite en douceur (plat ou avant-pied). Cette technique est adoptée par les coureurs habitués à courir pieds nus, par les coureurs récréatifs équipés de chaussures minimalistes (supérieur à 70%) et les athlètes de niveau élite qui ont des années de pratique. Pour adopter cette nouvelle technique, la transition doit être graduelle, car elle augmente le stress mécanique sur le pied et le tendon d’Achille.
Les préférences « naturelles » – Montspotentiel
Identifie tes préférences naturelles® et atteinds des sommets !
Si ton rêve est de courir comme un coureur en couverture d’un magazine « running », je suis le coup de vent qui renverse la chaise de la terrasse et te réveille.
Le 80% des coureurs ou coureuses en couverture de magazine sont des aériens en phase aérienne.
Aérien ou Terrien sont les deux profils généraux de motricité qui sont chacun représenté par 50% de la population. Il y a donc une surreprésentation des aériens en couverture de magazine et pour accentuer l’effet « rebond », le coureur est en phase aérienne (pas de contact au sol).
Les magazines nous orientent vers une motricité « à la mode » que chacun devrait adopter pour être efficace. La réalité peut devenir douloureuse et provoquer des blessures pour qui s’éloigne trop de ses préférences naturelles®.
Les préférences sont, chez chaque être humain, présentes depuis la naissance. Il y a des circuits nerveux qui se sont mis en place et font que l’on fait naturellement certains gestes ou non. Cela influence notre équilibre, notre foulée, et nécessite une collaboration constante entre l’ensemble de notre corps et de notre cerveau.
Ont alors été développées des stratégies d’action différentes en fonction de chaque personne.
Les systèmes nerveux vont activer certains muscles préférentiels pour développer notre équilibre et l’efficacité de notre mouvement.
Selon notre activation musculaire naturelle, nous sommes plus efficaces dans un type de foulée plutôt qu’un autre. Il n’existe cependant pas une bonne manière de courir, mais bien une foulée qui correspond à qui nous sommes!
Es-tu une coureuse, un coureur terrien ou aérien?